L’autogestion en travail social : une nécessité
Jonathan Louli, 2024, « L’autogestion en travail social : une nécessité », in Lien Social, n°1352 (janvier 2024), p.14
24 Juil 2024
Jonathan Louli, 2024, « L’autogestion en travail social : une nécessité », in Lien Social, n°1352 (janvier 2024), p.14
24 Juil 2024
Note de lecture de :
Clémence Ledoux, Lorena Poblete, Alban Jacquemart (dir.), « Gouverner le care », Terrains & travaux, n° 42, 2023, 210 p., Paris, ENS Paris Saclay
29 Mai 2024
Podcast « Sons Rouges & Noirs » diffusé en juin 2024 dans le cadre de l’émission « L’antenne du social » sur Radio Libertaire 89.4FM
Esquisse générale d’une théorie de l’industrialisation du travail social.
05 Avr 2024
Article :
Louli, Jonathan. « Usages numériques au service de l’industrialisation du « travail social » », Sociographe, vol. 81, no. 1, 2023, pp. 113-124.
Résumé : L’écosystème du « travail social » est en voie d’industrialisation. Cet article examine en quoi des usages numériques contribuent aux phénomènes d’industrialisation : instrumentalisation des secteurs, formatage des pratiques, prolétarisation des travailleur·euse·s.
25 Mar 2024
Jonathan Louli, 2023, « L’accompagnement, quel intérêt ? », in Lien Social, n°1346, 3-16 octobre 2023, p.14
11 Jan 2024
Note de lecture de :
David Puaud, 2012, Le travail social ou l’« art de l’ordinaire », Eds Fabert, Coll. Temps d’Arrêt / Lectures
11 Oct 2023
Note de lecture de :
Jean-Philippe Bouilloud, « Pouvoir faire un beau travail. Une revendication professionnelle », Toulouse, Erès, 2023, 168 p.
20 Août 2023
Article :
Jonathan Louli, (2022), « Résister à l’industrialisation ? Vers une approche radicale du travail social » in Revue Française de Service Social, n°285, pp.59-65
Résumé :
L’accumulation des tensions et problématiques pesant sur l’univers du « travail social » amenuise nos certitudes, éprouve nos engagements. Les approches idéalistes que nous avons le plus souvent de ce monde professionnel renforcent la perte de sens. Souhaitant contribuer à enrayer cette dernière, ce texte esquisse une approche dite « radicale », au sens de K. Marx, et propose notamment l’idée que le « travail social » peut être vu comme un écosystème en proie à l’industrialisation.
02 Juil 2023
Note de lecture de :
Marx, K., 1968, « Économie et philosophie (manuscrits parisiens) », in Œuvres. Économie II, Paris, Gallimard, Coll. « Bibliothèque de La Pléiade », pp.1-141.
08 Jan 2023
Note de lecture de :
Roland GORI, 2013, La Fabrique des Imposteurs, Paris, Les Liens Qui Libèrent, 313 pages.
27 Nov 2022
Interview :
Audrey Guiller, 2022, « L’indépendance, meilleure réponse au besoin d’autonomie ? Entretien avec Jonathan Louli », dans Le Média Social, Longs formats : « En choisissant le libéral, ils bousculent le travail social », le 20 janvier 2022
Présentation :
Faisant suite à un article que j’avais publié sur le travail social indépendant dans Les Cahiers de l’Actif en 2020, un entretien pour Le Média Social dans le cadre d’un reportage « Long format » sur le travail social en libéral par Audrey Guiller
20 Juin 2022
Note de lecture de :
François Bost, Dalila Messaoudi, « L’industrie-monde », Documentation photographique, n° 8140, 2e trim. 2021, 64 p., Paris, CNRS
05 Mar 2022
Note de lecture de :
Robert Castel, 1983, « De la dangerosité au risque », in Actes de la recherche en sciences sociales, n°47-48, pp.119-127
19 Jan 2022
Intervention en visio au colloque « Où va le travail social ? », les 28-29 octobre 2021 à l’Université de Perpignan
La première partie de la communication présentera une version actualisée et enrichie de ma théorie sociopolitique critique de l’industrialisation du travail social. Cette interprétation métaphorique du « climat » général dans lequel se trouve le travail social suggère que les restructurations économiques et politiques de notre univers professionnel (marchandisations, gestionnarisations) tendent à faire de nous des agents de maintenance de l’humain, des ouvriers et ouvrières, prolétarisés, et nos métiers, des travaux à la chaîne. La seconde partie de la communication répondra à cette interprétation générale de notre univers professionnel actuel en explorant des pistes pour transformer celui-ci à travers une logique spécifique d’engagement, convoquant l’idée de « radicalité » au sens de K. Marx (« la racine pour l’humain, c’est l’humain lui-même »).
25 Nov 2021
Note de lecture du livre d’Alain Supiot, « Le travail n’est pas une marchandise » (2019)
26 Sep 2021
Sandra Lebertre, Jonathan Louli, « Social et santé face à l’épidémie marchande. De quoi le management est-il ne nom ? » in Lundi Matin, le 23 octobre 2018, en ligne
Résumé :
Dans ce texte, Sandra Lebertre, psychologue en addictologie et Jonathan Louli, sociologue, anthropologue et travailleur social, examinent le rapport entre soin, social, marchandisation et management.
22 Août 2021
Toutes les informations sur mon livre « Le travail social face à l’incertain. La prévention spécialisée en quête de sens » (oct. 2019)
26 Août 2020
(…) Le champ du travail social a commencé à se reconfigurer dans le dernier quart du XXème siècle, alors qu’il commençait à subir la montée du néolibéralisme dans l’appareil d’État. Au nom de l’indépendance du travail social, de nombreux professionnels en ont alors appelé à un renforcement de l’ « État-Providence » pour protéger leurs secteurs de la loi marchande du plus fort. D’autres, en revanche, dénoncent le fait que « l’art de la surveillance apparaît comme la voie la plus « moderne » du pouvoir », les actes et les populations étant de plus en plus soumis au contrôle du panoptique gestionnaire sur lequel s’échafaude l’appareil d’État contemporain. D‘autres professionnels encore tentent de déserter tout rapport de subordination salariale en expérimentant différentes formes de travail social indépendant. Mais ce que révèlent ces différentes positions, c’est que tous et toutes ont une exigence principale : travailler avec l’autonomie adéquate pour soutenir les personnes accompagnées dans le développement de la leur. Tous et toutes cherchent un modèle plus émancipateur d’activité, qui puisse pallier aux défauts des différents encadrements du travail social.
20 Août 2020
Le sens de nos engagements dans le social est mis à mal, et l’appel à la notion de « politique », loin de faire consensus, peut être contre-productif. Ne s’agirait-il pas de reprendre les choses « à la racine », c’est-à-dire de fonder une éthique radicale au service de la démocratisation de nos métiers et de notre société ? Réponse en version écrite et podcast radio !
01 Mai 2020
Présentation vidéo de mon livre « Le travail social face à l’incertain. La prévention spécialisée en quête de sens » (oct. 2019)
Durée : 13 minutes. Date : mars 2020
03 Avr 2020
À partir de mes expériences de recherche, de travailleur social et de militant, je développe l’idée que pour mieux faire des bénéfices sur le travail social, l’État et les «entrepreneurs sociaux» doivent d’abord le transformer en une grande usine facile à gérer, et les travailleuses et travailleurs sociaux en ouvrières et ouvriers. Pourtant ces réflexions peuvent nous rappeler qu’à ce jeu, l’État a toujours eu du fil à retordre de la part de ce qu’on appelait le « mouvement ouvrier », et qu’on appelle désormais plutôt le «mouvement social».
25 Déc 2018
En octobre 2017 avait lieu une Assemblée Générale du Travail Social, à Paris, à l’appel d’organisations militantes du secteur. J’ai eu l’honneur d’y faire une intervention orale à la tribune, en brossant un premier état des lieux de l’industrialisation en cours du travail social, qui tend à nous transformer en « ouvriers du social »…
19 Oct 2017
A l’automne 2016, j’ai été contacté par des représentants du personnel du secteur de la prévention spécialisée du Val-de-Marne qui souhaitaient être formés sur l’histoire, les principes du métier et les modalités d’évaluation. Ils et elles s’inquiétaient du projet du Département d’imposer un logiciel de gestion particulièrement intrusif aux équipes éducatives, et avaient pris connaissance des formats de fiches nominatives informatiques que les éducateurs et éducatrices de rue risquaient d’être appelés à remplir.
Après une petite formation sur l’histoire du secteur, sous forme de conférence (dont la version écrite est disponible ici), et plusieurs temps d’échange, je me suis senti particulièrement concerné par la lutte que ces collègues engageaient, car ce genre de logiciel nominatif était une étape de plus dans l’instrumentalisation politique et marchande du secteur, et dans la colonisation industrielle du travail social à travers le formatage gestionnaire des pratiques professionnelles et des manières de le présenter, de le dire, de l’envisager.
En lien avec les collègues, j’ai coordonné début 2017 l’écriture d’un texte diffusé sur la plateforme syndicale Rézo Social 93, avant de le remettre en forme pour être publié dans le magazine Lien Social et signé en mon nom. Les responsables politiques qui souhaitaient imposer le logiciel de « fichage » ont répondu en s’en prenant à moi et à ma démarche, et ont été contraints d’affirmer noir sur blanc que le logiciel ne comporterait pas de données nominatives. Les collègues du Val-de-Marne ont considéré que c’était là une petite victoire sur l’essentiel. Les deux textes en question sont très proches dans leur forme. Je les re-publie ci-dessous.
02 Mar 2017
Commentaire du rapport parlementaire sur l’avenir de la prévention spécialisée rendu en février 2017 par D. Jacquat et K. Bouziane
01 Fév 2017
Commentaire du rapport « Reconnaître et valoriser le travail social », rendu à M. Valls par la députée B. Bourguignon, suite aux Etats Généraux du Travail Social, en septembre 2015
01 Déc 2016
Cette contribution vise à apporter un témoignage de l’origine, du fonctionnement, des actions et des revendications de la Commission Action Travail Social (Commission ATS), qui regroupe étudiants et professionnels du social et médico-social dans le cadre de la Nuit Debout parisienne. Collectif visant à fédérer ceux qui luttent ou veulent lutter à la fois contre la « loi travail » et son monde et contre l’anéantissement du social, la Commission ATS entend porter un regard et une action critiques, au service d’une société plus libre et plus solidaire.
L’objectif de cette contribution est de témoigner, à travers mon engagement au sein de la Commission Action Travail Social – Nuit Debout Paris, et ainsi, participer à porter un regard critique sur les menaces spécifiques faites aux secteurs du social et du médico-social dans le contexte actuel.
06 Oct 2016
Jonathan Louli, septembre 2016, « Travail social engagé, travail social enragé », in Le Progrès Social, n°104, jeudi 15 septembre 2016.
Une analyse globale et synthétique sur la situation périlleuse des secteurs du travail social, qui ébauche la théorie de l’industrialisation.
15 Sep 2016
Interview dans le bi-hebdomadaire Lien social n°1191 (15 septembre 2016), à propos de la mobilisation des travailleur·euses sociaux dans le cadre de la Nuit Debout parisienne
Le 21 juin 2016, les professionnels du social, du médico-social, de la santé et la psychiatrie ont défilé côte à côte, tous en lutte contre divers projets de réformes portés par le ministère des affaires sociales et de la santé. Retour sur les implications de cette mobilisation en cours.
01 Sep 2016
Une brève interview dans le mensuel TSA Magazine n°73 (juin 2016), à propos du Festival du Travail Social, des Etats Généraux Alternatifs du Travail Social, de la Commission Action Travail Social, des mobilisations de travailleurs sociaux, de la refonte des formations, etc.
13 Juin 2016
Jonathan Louli, 2016, « La prévention spécialisée francilienne en voie de disparition ? » in Mouvements, en ligne.
Cet article voudrait évoquer la situation inquiétante du secteur de la prévention spécialisée en Île de France, mise en difficulté par certaines politiques départementales. Comme pour la majorité des secteurs du service public, dans notre contexte général de développement des politiques austéritaires et de contrôle social, on assiste à une attaque contre toutes les composantes du travail social, dépendant des budget publics et caractérisé par une plus-value financière faible ou très indirecte (1). Ces attaques des secteurs publics et sociaux témoignent d’une coupure radicale entre les autorités publiques et les réalités de terrain (2). Pour illustrer ces inquiétudes et remises en cause, qui atteignent jusqu’au sens du travail social et des valeurs d’intérêt général qui le portent, on peut se pencher sur la situation du secteur de la prévention spécialisée en Île-de-France, très durement atteinte, comme dans plusieurs départements de région. Par ailleurs, la situation à Paris peut fournir l’exemple d’une mobilisation réussie des professionnels, qui devrait nous apparaître comme très instructive.
13 Mai 2016
Jonathan Louli, « Critique des baillônements », dans Les Cahiers de la PRAF, n°3, janvier 2014, p. 19 – 22
Résumé :
En m’appuyant sur les résultats de recherches que je mène en socioanthropologie du travail social depuis quelques années, je tenterai de décrire un des phénomènes centraux de ces professions : la relation inter-subjective entre professionnel et ayant-droit, et l’enjeu de la communication dans cette relation. Je caractériserai ensuite le « choc des langues » entraîné par les phénomènes dits de « rationalisation » ou « chalandisation » du travail social par un « novlangue » techniciste et des dispositifs gestionnaires qui attaquent l’intelligibilité que les professionnels ont de leur propre activité. Je tenterai enfin d’envisager, dans la dernière partie, les risques de cette réification de la pensée, qui consistent en ce qu’on pourrait appeler une « aliénation » des travailleurs sociaux aussi bien qu’une perte de la réalité pour les décideurs et les financeurs
06 Jan 2014