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Résister à l’industrialisation ? Vers une approche radicale du travail social (article + vidéo)

Sociologie et Anthropologie Travail social

02 Juil 2023

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Couverture du n°285 de la Revue française de service social

Article : 

Jonathan Louli, (2022), « Résister à l’industrialisation ? Vers une approche radicale du travail social » in Revue Française de Service Social, n°285, pp.59-65

Résumé :

L’accumulation des tensions et problématiques pesant sur l’univers du « travail social » amenuise nos certitudes, éprouve nos engagements. Les approches idéalistes que nous avons le plus souvent de ce monde professionnel renforcent la perte de sens. Souhaitant contribuer à enrayer cette dernière, ce texte esquisse une approche dite « radicale », au sens de K. Marx, et propose notamment l’idée que le « travail social » peut être vu comme un écosystème en proie à l’industrialisation.

Mots clefs :

Engagement, radicalité, industrialisation, écologie, travail social

Site de la revue Revue française de service social Informations sur le n° et sur la revue, Editorial, Sommaire…

Information : cet article est rédigé à partir du contenu de mon intervention au colloque « Où va le travail social ? » (octobre 2021), dont j’avais diffusé la vidéo précédemment via le lien suivant : Résister à l’industrialisation du travail social ?


Peut-on vraiment comprendre le « travail social » ? Pas avec les approches quasi-religieuses que nous en avons généralement. Il me semble que malgré leur variété, les multiples points de vue sur le « travail social » ont ceci de commun qu’ils l’idéalisent le plus souvent. Le « travail social » chercherait ceci, devrait être cela. L’accumulation des difficultés que rencontre le secteur devrait-elle ainsi nous amener à considérer que ses voies sont impénétrables… ?

Tout d’abord, quelques lignes peut-être pour saisir d’où je parle. J’ai d’abord rencontré le « travail social » en tant que chercheur en sociologie et anthropologie, alors que j’étudiais les pratiques de divers·es professionnel·les[1]. Puis je suis devenu moi-même travailleur social, d’abord comme animateur dans le handicap, puis éducateur en prévention spécialisée, ensuite intervenant dans le champ de l’hébergement. Enfin je suis devenu formateur. En parallèle, j’ai développé des engagements militants dans différentes sphères[2].

Cette diversité de situations, d’expériences, de rencontres, m’a forcé à chercher ce qu’il y avait de cohérent entre ces différents vécus et points de vue sur le « travail social ». D’une part, j’en ai retiré les mêmes constats que nombre de mes collègues : le « travail social » va mal, du fait d’une variété de problématiques globales… D’autre part, j’ai acquis l’intuition que cette accumulation de problèmes variés, de tensions, s’avère elle-même être un de nos principaux problèmes, car elle rend la situation du « travail social » illisible, difficile à penser. Comment donc comprendre le « travail social » ?

Le présent article propose de modestes éléments de réponse en s’articulant autour d’une approche que je dirais radicale du « travail social », en référence à Karl Marx[3]. C’est à partir de cette approche que je restituerai ensuite une grille d’interprétation du monde professionnel qu’est le « travail social », afin de suggérer des pistes de transformation de celui-ci…

Vers une approche radicale du « travail social »

Dans les revues et magazines, en analyse de la pratique, dans les colloques et discours publics, dans de nombreux ouvrages, et dès les premières années de formation, les travailleuses et travailleurs sociaux sont conçus comme étant mu·es par différentes formes d’engagement. Chacun·e est amené·e à s’interroger sur son parcours familial, ses motivations, son rapport à soi et à autrui, éventuellement ses « valeurs ». On en vient à répéter un peu partout, comme une liturgie, qu’« on ne devient pas travailleur social par hasard », que chacun·e a son parcours, ses ressources, ses limites, qu’« on est humain » avant tout… En un mot : que chacun·e en vient à ces métiers avec ses idéaux.

Bien souvent donc, les travailleuses et travailleurs sociaux sont conçus comme motivés par l’idéalisme plutôt que par l’attrait des salaires… Et bien souvent, aussi, du fait des décalages entre les idéaux et les réalités, cet idéalisme devient indirectement source d’insatisfaction, de désillusion, de fourvoiements, voire de souffrance. D’où d’inlassables questionnements collectifs : « que veut le travail social ? », « où va le travail social ? »[4], « pourquoi le travail social ? », etc. Décideur·euses, commentateur·rices, formateur·rices, travailleur·euses, nos approches idéalistes font que l’appellation « travail social » apparaît, de plus en plus, comme le nom d’une divinité malade et contrariée, dont nous autres, fidèles impuissants, tenterions désespérément de comprendre le courroux.

Pour certain·es le « travail social » fait de la domestication des classes populaires, du contrôle social. Pour d’autres il n’en fait pas assez. Pour certain·es, il devrait apporter émancipation et justice sociale, pour d’autres il est assistanat ; pour d’autres encore il s’agirait plutôt d’assurer le plein-emploi et la qualité des prestations rendues. Les approches idéalistes que nous en avons le plus souvent envisagent le « travail social » à travers différentes conceptions du Bien, qui sont teintées de morale, et à partir desquelles nous projetons ce que nous voudrions qu’il soit.

Il faut donc d’abord se rappeler que la dénomination « travail social » ne désigne ni un lieu, ni un objet précis, ni un groupe de personnes, ni un corps de métiers, ni des pratiques ou un champ institutionnel. L’expression « travail social » renvoie à une idée abstraite qui flotte au-dessus d’un peu tous ces éléments à la fois – et de bien d’autres. Le « travail social » relève en effet plutôt d’un univers professionnel, fait de réglementations, d’histoires institutionnelles, de pratiques professionnelles, d’acteurs individuels et collectifs aux intérêts et prérogatives divers et variés… Comment le « travail social » pourrait-il vouloir quoique ce soit, aller où que ce soit, faire quoique ce soit ? Est-il bien sérieux de « lui » attribuer une volonté, une conscience ? Comment le « travail social » pourrait-il n’être qu’un ?

Ces approches idéalistes du « travail social » nous font marcher sur la tête. Elles reviennent à hypostasier celui-ci, c’est-à-dire à amalgamer une incommensurable variété de vécus, de points de vue, de situations concrètes, sous une appellation abstraite, « travail social ». Appellation qui, de ce fait, en biaisant notre lecture de la réalité, peut contribuer à la perte de sens, et ainsi finir par se retourner elle-même contre les individus qui l’avaient créée. J’ai commencé à partager ailleurs l’idée qu’une approche radicale du « travail social » pouvait nous aider à faire quelque peu reculer cette perte de sens[5]. Faisons le point sur celle-ci.

Une approche radicale du « travail social » consiste à détacher son regard des baudruches qui flottent dans le ciel des idées, pour se pencher en priorité sur ce qui se trouve concrètement, en pratique, à la racine des choses : « Être radical, c’est saisir les choses à la racine, mais la racine pour l’humain [Mensch], c’est l’humain lui-même » (Marx, ibid., p. 390). Le « travail social » ne peut donc être réellement caractérisé qu’en partant de ce que font, vivent, pensent, les individus qui sont les premiers concernés par lui, dans différentes situations : personnes accompagnées, personnes accompagnantes. Le « travail social » n’est rien de plus qu’un ensemble de rapports entre des sujets humains concrets et chaque fois différents, pris dans des contextes concrets et chaque fois différents, dont l’atmosphère est parfumée par diverses idées, lois, valeurs, idéologies, etc.

A l’encontre des approches idéalistes du « travail social », l’approche radicale peut nous amener à nous détacher d’une lecture morale du « travail social », pour tenter de le regarder pour ce qu’il est : un écosystème complexe. Ce qu’on y fait, ce qu’on y vit, n’est en soi ni bon ni mauvais, mais dépend toujours des sujets humains impliqués dans les différentes situations.

Dès lors, dans une approche radicale, comment l’appellation « travail social » pourrait-elle garder la moindre consistance, alors qu’elle ne peut renvoyer qu’à ce que font, disent, vivent, pensent, les longues chaînes humaines qui s’élèvent depuis les racines de l’écosystème – les rapports entre personnes accompagnées et personnes accompagnantes – jusqu’aux cimes des ministères et parlements ? En partant de ces rapports eux-mêmes tels que je les ai vécus et/ou analysés, je souhaiterais donc pointer ce qui m’apparaît comme certaines constantes, dans le contexte actuel.

Le « travail social » comme écosystème… en proie à l’industrialisation

Le « travail social » peut apparaître avant tout comme un écosystème sans connotation morale en soi, dans la mesure où un ensemble d’éléments sont en interaction continue, dans des rapports horizontaux ou verticaux : dispositions budgétaires et règlementaires, normes et histoires institutionnelles, positionnements idéologiques, multiples acteurs individuels et collectifs aux intérêts variés, rapports de pouvoir descendant en « cascade »[6], diversité de métiers et professions, diversité de dispositifs, d’activités, de pratiques, de postures, etc. Ces interactions génèrent une multitude de situations diverses pour les personnes qui y sont impliquées. C’est dans les rapports entre ces personnes que l’écosystème-travail social trouve ses racines.

Face à l’accumulation de problématiques et de tensions qui traverse actuellement cet écosystème et engendrent des situations de souffrance ou d’injustice, il peut être utile de mettre au point une clef d’interprétation générale et radicale des mutations en cours. Dans un premier temps, il est important de replacer l’écosystème-travail social dans le contexte planétaire dans lequel il est immergé. Ce contexte est celui de l’histoire récente du capitalisme et, plus précisément, celui d’une extension du mode de production industriel[7].

En effet, s’il y a eu moult débats sur l’évolution du système industriel capitaliste, un accord semble se dégager autour du fait que celui-ci ne consiste plus seulement en une multiplication de mines et d’usines. Il est véritablement devenu une manière globale d’organiser le travail. Il y a quelques décennies déjà des chercheurs et chercheuses ont commencé à faire observer que l’industrialisation s’étendait également à de nombreuses activités dites de service. De nos jours, cette thèse de l’industrialisation des services est généralement illustrée par les exemples des employés de supermarchés, de la logistique, de la restauration rapide ou encore des centres d’appel.

L’industrialisation des services se voit à travers les méthodes, l’organisation et les finalités attribuées à ces activités : production et traitement en quantité plutôt qu’en qualité, standardisation de l’activité, omniprésence des outils numériques et technologiques qui des fois contraignent le ou la salarié dans sa pratique, productivisme, parcellisation et taylorisation des tâches, course à la rentabilité… Par ailleurs cette industrialisation engendre une pénibilité physique et de l’usure mentale.

Des observations de plus en plus nombreuses pointent que ces logiques d’industrialisation touchent désormais les secteurs des services relationnels, tels que l’hôpital, la psychiatrie, les services à la personne (aide à domicile, EHPAD). L’ensemble de ces constats ainsi que mes différentes activités m’ont amené à faire l’hypothèse que l’écosystème-travail social est lui aussi en voie d’industrialisation[8]. Ce processus semble comporter pour l’instant trois principales dimensions :

Instrumentalisations des activités

La logique d’industrialisation se voit d’abord dans la façon dont les détenteurs des pouvoirs politiques et financiers, cherchent à instrumentaliser les activités dites de « travail social », afin d’en faire des instruments de profits politiciens (électoraux) ou financiers. Ces instrumentalisations se repèrent dans les ouvertures des secteurs à la concurrence, à la concentration des structures, à la spéculation financière et aux logiques marchandes. Mais aussi dans le renouvellement des logiques de contrôle social, notamment à l’encontre des personnes migrantes, des bénéficiaires d’aides sociales, des habitant·es de quartiers populaires… Autrement dit la première dimension de l’industrialisation de l’écosystème-travail social c’est que ses financeurs se comportent de plus en plus comme des actionnaires en attente de retour sur investissement.

Formatage des pratiques

Transformer les activités en un instrument de profits politiciens ou financiers implique qu’elles puissent être les plus maniables, rationalisées et efficaces possible, du point de vue des détenteurs de pouvoir économique et politique. Cela s’obtient en les soumettant aux logiques de gestion, et surtout à leurs formats, entraînant par là un formatage des pratiques professionnelles. Ce formatage s’observe à travers les réformes des formations, et la déqualification des métiers les plus en contact avec le public. Ce recalibrage vise à développer des profils d’exécutants qui s’occupent des publics à des prix peu élevés, tandis que les niveaux bac+3 sont incorporés dans les tâches de gestion et coordination.

Le formatage des pratiques peut aussi et surtout s’observer à travers l’uniformisation engendrée par les outils et les procédures gestionnaires et technologiques. Cette uniformisation est le fruit notamment des « démarches qualité » quand elles sont déconnectées du réel ; de l’inflation de l’usage des outils numériques (mails, smartphones, caméras de surveillance…) et de la dématérialisation des démarches ; des logiques d’appels à projet, de l’extension des logiques de procédures et référentiels, des cahiers des charges, des tableaux de reporting, bilans d’activité, et autres fiches de liaison ou de suivi…

En somme, la seconde dimension de l’industrialisation de l’écosystème-travail social se voit en ceci que les activités de « terrain » deviennent de plus en plus un travail à la chaîne formaté, et les travailleur·euses, de même que les personnes bénéficiant de leur travail, deviennent de plus en plus des rouages, voire des appendices, d’un système qui fonctionne de moins en moins dans leur intérêt.

Prolétarisation des professionnel·les

Lorsque les travailleur·euses sociaux deviennent simples rouages dans un système de plus en plus industrialisé, ils sont en fait renvoyés à leur condition de prolétaires. Je parle de condition de prolétaire parce qu’il y a à la fois une exploitation matérielle et une exploitation psychique. L’exploitation matérielle se voit notamment à travers la soumission, la subordination des travailleur.euses aux décisions des financeurs-actionnaires tout-puissants, à travers les budgets dérisoires alloués à la plupart des actions de terrain, à travers les niveaux de salaire misérables… L’exploitation psychique se voit dans le fait que les travailleurs et travailleuses sont essorés, beaucoup connaissent une usure mentale, des désillusions par rapport aux valeurs qui avaient motivé leur engagement professionnel, des sentiments de lassitude, d’impuissance ou de culpabilité, certains collègues connaissent parfois des burn-out, des maladies professionnelles, des démissions, des reconversions… bref, cette industrialisation peut engendrer une aliénation[9], c’est-à-dire un sentiment de dépossession du sens de son travail.

Pistes et sentiers de résistances

L’industrialisation en cours transforme les travailleurs et travailleuses sociales en agents de maintenance de l’humain, en ouvriers spécialisés de la relation. Il faut cependant garder à l’esprit que cette colonisation industrielle ne prend pas les mêmes formes dans tous les établissements, dans tous les départements, dans toutes les équipes : la spécificité de l’écosystème est de n’exister qu’en tant que multiplicité. Le processus d’industrialisation engendre différents types de dérèglements de cet écosystème-travail social, de la même manière que l’industrialisation du monde a engendré des dérèglements du climat et des écosystèmes de notre planète. Mais les différents lieux et éléments qui constituent les écosystèmes ne sont pas affectés de la même manière.

Si certaines zones sont ravagées et contaminées, certaines pistes et sentiers dans l’écosystème-travail social peuvent ouvrir sur d’autres horizons. Un immense travail de recensement des multiples pratiques de résistance reste à faire, idéalement sous forme d’une recherche collective[10]. Afin d’en suggérer les enjeux, qu’il me soit permis de proposer une dernière hypothèse. Il me semble qu’en s’inspirant des idées et des pratiques des mouvements luttant contre l’industrialisation du monde (mouvements ouvriers et mouvements écologistes notamment), on devrait pouvoir commencer à cartographier des pistes et sentiers de résistances qui traversent l’écosystème-travail social. Pour le moment, sur cette cartographie semblent se dessiner deux pôles.

Au premier pôle, il s‘agit de prendre soin des racines de l’écosystème, de son « terrain ». Ce pôle regroupe des postures, pratiques, et activités ayant pour finalité directe de prendre soin de l’engagement des personnes accompagnées et des personnes accompagnantes dans les relations qu’elles cultivent et dans leurs contextes concrets. Refusant les maltraitances du travail à la chaîne, à ce pôle se situeraient des approches artisanales du travail, centrées sur les rapports humains. Ces postures se fondent sur un questionnement perpétuel : à quoi suis-je le plus utile si j’agis de telle manière, aux personnes accompagnées ou à ma hiérarchie et mes financeurs ? Mise en pratique d’un principe de solidarité à l’égard d’autres personnes, il est sans doute un peu schématique d’affirmer que ce pôle est celui des éthiques d’individus ou de groupes. Néanmoins, il défend moins des idées que des personnes, des relations concrètes.

À un second pôle, il s’agit de lutter contre les dérèglements structurels. Les postures, pratiques et activités regroupées dans ce pôle ont pour finalité d’interpeller les détenteurs de pouvoirs, l’opinion publique et d’influencer les structures générales du système. Elles défendent donc moins directement des personnes concrètes, mais plutôt des principes, des causes, voire des idéologies ou des réformes. Elles s’incarnent à travers des manifestations, des débats d’idées, des évènements militants, des expressions publiques. Il est là aussi sans doute un peu schématique de dire que ce pôle est celui du politique.

Chacun de nous a son engagement, qui oscille tel un curseur entre ces deux pôles, en fonction des situations, des moments. Il y aurait à nous reconnaître mutuellement, dans la multitude de nos engagements et de nos rythmes, afin de nous articuler. La diversité des pratiques et activités favorisant la transformation sociale, la solidarité, l’autonomie, est à l’image de l’écosystème dans lequel elles évoluent. Tant qu’il y a du vivant, il y a de l’espoir…

En complément, la version vidéo (octobre 2021) :

La première partie de la communication présentera une version actualisée et enrichie de ma théorie sociopolitique critique de l’industrialisation du travail social. Cette interprétation métaphorique du « climat » général dans lequel se trouve le travail social suggère que les restructurations économiques et politiques de notre univers professionnel (marchandisations, gestionnarisations) tendent à faire de nous des agents de maintenance de l’humain, des ouvriers et ouvrières, prolétarisés, et nos métiers, des travaux à la chaîne. La seconde partie de la communication répondra à cette interprétation générale de notre univers professionnel actuel en explorant des pistes pour transformer celui-ci à travers une logique spécifique d’engagement, convoquant l’idée de « radicalité » au sens de K. Marx (« la racine pour l’humain, c’est l’humain lui-même »).

Si la vidéo s’affiche en blanc, actualiser la page

Notes de bas de page :

[1] Certains résultats de recherche sont parus sous le titre suivant : Louli Jonathan, Le travail social face à l’incertain. La prévention spécialisée en quête de sens, L’Harmattan, Collection Educateurs et Prévention, 2019.

[2] Voir par exemple Louli Jonathan, « Des travailleurs sociaux dans Nuit Debout et au-delà », La Revue Française de Service Social, n°263, 2016, p. 30-36

[3] Marx Karl, « Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel », in Marx K., Œuvres. III. Philosophie, Éditions Gallimard, Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1982 [1844], pp.382-397.

[4] Voir le Colloque scientifique international « Où va le travail social ? Contrôle, activation et émancipation », les 28 et 29 octobre 2021 à Perpignan

[5] Louli Jonathan, « Comment dire et penser l’engagement dans le travail social ? Raboter les langues de bois », Le Sociographe, vol. 74, no. 2, 2021, pp. 67-78.

[6] Louli Jonathan, « La Boétie : « Le tyran asservit les sujets les uns par le moyen des autres ». A propos du Discours de la servitude volontaire », en ligne : https://www.jlouli.fr/le-tyran-asservit-les-sujets-les-uns-par-le-moyen-des-autres-la-boetie-a-propos-du-discours-de-la-servitude-volontaire/

[7] Adorno, Theodor et Horkheimer, Max, La Dialectique de la Raison, Paris, Gallimard, 1983 [1944], pp.129-176.

[8] Ces hypothèses ont commencé à être formulées dans :

[9] Marx Karl, Les manuscrits de 1844, Paris, Flammarion, 1996, pp.106 et suivantes.

[10] Comme je le proposais dans un article et un « podcast » sur le thème de l’engagement : Louli Jonathan, « Politiser ou démocratiser le travail social ? », mai 2020, en ligne : https://www.jlouli.fr/politiser-ou-democratiser-le-travail-social/

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